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La vergerette de Philadelphie



Nancy Payne

La vergerette de Philadelphie (Erigeron philadelphicus)

Autres noms : érigéron de Philadelphie, vergerolle de Philadelphie

APPARENTÉES :

Vergerette du Canada (Conyza canadensis), vergerette âcre (E. acris), Erigeron compositus, E. glabellus, E. humilis, E. strigosus

ORIGINE :

indigène

AIRE GÉOGRAPHIQUE :

partout au pays sauf au Nunavut

HABITAT :

pâturages humides souvent inondables, bords de routes, friches, champs

PORT :

droit

TIGES :

de 30 à 100 cm de hauteur

FEUILLES :

lancéolées, de 5 à 15 cm de longueur, duveteuses, alternées

FLEURS :

bouquets de capitules rosés, mauve pâle ou blancs, de 1 à 2,5 cm de diamètre, composés de jusqu’à 400 fleurons formant rayons très fins autour d’un centre jaune, au sommet de la tige; floraison de mai à octobre

FRUITS :

akènes pseudo-graines avec une aigrette de poils blancs

PROPAGATION :

graines, stolons et tiges à la base

ESPÈCES NOURRIES :

les cerfs la broutent, les papillons de jour et de nuit et les abeilles sont attirés par ses fleurs

STATUT :

abondante, non menacée

SI VOUS LA VOYEZ :

si elle pousse là où vous n’en voulez pas, n’hésitez pas à l’arracher, puisqu’elle se propage agressivement.

DIVERS :

la fleur tire son nom anglais (fleabane) du fait qu’on en faisait brûler pour que la fumée éloigne les puces (fleas) et autres insectes. On utilisait une huile tirée des feuilles et des fleurs pour contrôler les saignements.