Abeilles fouisseuses

Les abeilles fouisseuses sont actives du printemps à la fin de l’été selon l’espèce. Certaines espèces sont spécialistes, se nourrissant par exemple de plantes de la famille de l’œnothère, alors que d’autres sont généralistes. Certaines des plantes indigènes que butinent les différentes espèces comprennent les coréopsis, les campanules, les géraniums tachetés, les dicentres à capuchon, les asclépiades, les penstémons, les monardes fistuleuses, les lobélies bleues, les vernonies, les chardons, les verveines veloutées, les smilacines et les mertensies de Virginie. Elles fréquentent aussi des plantes cultivées comme les plants de tomates, les cerisiers, la lavande et la sauge vivace. 

Les abeilles fouisseuses sont solitaires, elles vivent parfois en agrégations denses et, comme leur nom le suggère, elles nichent au sol. Quelques espèces sont communales – leurs nids partagent une entrée commune – mais chaque individu a ses propres cellules de ponte. Elles aiment une grande variété de sols, qu’ils soient argileux, sablonneux ou glaiseux. Or, contrairement à la plupart des abeilles nichant au sol, certaines espèces de la famille des Anthophora comme Anthophora abrupta aiment beaucoup les sols argileux et peuvent nicher dans les murs des maisons en adobe. Ces espèces utilisent de l’eau pour attendrir l’argile et mouler leur nid. Elles créent une tourelle ressemblant à une cheminée pour en marquer l’entrée. 

Une espèce (Anthophora terminalis) ne niche pas dans le sol, mais plutôt dans des cavités de tiges tendres ou de bois en décomposition. Elle peut être reconnue par ses poils orangés sur la pointe de l’abdomen. 

Le genre Anthophora se compose d’abeilles très rapides qui ont tendance à voler de façon stationnaire devant les fleurs qu’elles butinent.