Résultats d’apprentissage
Les élèves devraient pouvoir :
- découvrir les modes de transport accidentel des espèces étrangères;
- explorer les modes de propagation des envahisseurs exotiques après leur arrivée dans les écosystèmes;
- retracer les origines étrangères ou intérieures des animaux et des plantes non indigènes.
Méthode
Les élèves font une activité d'appariement de cartes pour apprendre comme les activités humaines permettent l'introduction accidentelle d'espèces envahissantes dans les écosystèmes. Deux par deux ou en petits groupes, les élèves font des recherches approfondies sur l'introduction et la propagation d'une plante ou d'un animal.
Matériel
cartes portant des illustrations et des descriptions d'espèces envahissantes
Contexte
Ils peuvent franchir les frontières naturelles ou politiques de façon clandestine dans les eaux de ballast des navires, sur des débris marins flottants, emportés dans des voies d'eau artificielles, en s'échappant des jardins d'ornement et des terres arables, en se laissant porter par les adeptes du plein air ou « mis en liberté » par l'être humain. Peu importe où ils vont ou comment ils s'y rendent, ces envahisseurs accidentels peuvent compter sur les gens pour faire ces voyages imprévus.
La majorité des espèces étrangères ne peuvent survivre longtemps dans un nouveau milieu. Toutefois, celles qui y parviennent peuvent se multiplier rapidement et se propager d'une région à un autre avec l'aide des forces de la nature et des êtres humains. En outre, l'absence de concurrence, de maladies et de prédateurs naturels, qu'ils devaient affronter dans leur terre natale, leur donne un avantage au détriment des espèces indigènes, et leurs populations peuvent exploser.
Marche à suivre
- Divisez les élèves en petits groupes. Donnez à chaque groupe un jeu de cartes « Dossiers-X » - illustrations et descriptions d'envahisseurs étrangers non identifiés (ci-dessous).
- Demandez aux élèves d'examiner les cartes brièvement. Ils devraient travailler en collaboration afin d'assortir chaque illustration à la carte descriptive correspondante.
- Confirmez le bon appariement des cartes avec la classe, selon les réponses suivantes : 1) saumon de l'Atlantique, 2) longicorne brun de l'épinette, 3) ouaouaron, 4) codium fragile, 5) chat domestique, 6) crabe vert, 7) euphorbe ésule, 8) cladocère épineux
- Puis, discutez des modes de transport des espèces envahissantes d'un écosystème à l'autre et des modes de propagation au nouvel endroit.
- Demandez aux élèves de faire des recherches individuelles approfondies sur l'introduction et la propagation d'autres plantes ou animaux envahissants. Autres exemples d'introductions accidentelles : tunicier, thyllose parasitaire de l'orme, myriophylle en épi, butome à ombelle, souris commune, rat de Norvège, goujon de mer, grémille, écrevisse américaine, lamproie de mer, centaurée maculée, sanglier et moule zébrée.
- Ensuite, les élèves font part des résultats de leurs recherches à la classe, en présentant un rapport oral ou écrit. Ou bien, ils dessinent chaque envahisseur et décrivent (brièvement et sans divulguer leur nom) comment les intrus ont été transplantés ici, sur une autre feuille. Transformez ces « dossiers-X » en nouveaux jeux de cartes, faites des photocopies et distribuez les cartes aux petits groupes d'élèves pour répéter l'activité d'appariement décrite plus haut.
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