Pour des milliards d'animaux qui vivent, s'accouplent, mangent et jouent dans l'océan, la vie se compose de voyages.
- Des tortues luths qui pèsent une tonne suivent chaque été les courants chauds du Gulf Stream de la mer des Antilles jusqu'à la côte canadienne de l'Atlantique.
- Dès que la glace se brise au printemps, des narvals quittent les eaux du large où ils séjournaient dans la baie de Baffin pour se rendre dans les fjords étroits et les détroits de l'archipel Arctique.
- Les canards arlequins laissent derrière eux le froid confort de leur habitat d'hiver sur les côtes est et ouest et se dirigent vers l'intérieur des terres pour se reproduire le long de ruisseaux rapides dévalant des montagnes.
- Nés dans des rivières ou des lacs, les saumons parcourent des milliers de kilomètres en mer et retournent des années plus tard se reproduire dans leur frayère d'origine.
C'est de survie qu'il est question dans ces voyages saisonniers, qu'on appelle migrations.
- Des animaux marins peuvent se rendre dans des endroits qui sont plus chauds, qui offrent une nourriture plus abondante ou qui leur permettent de donner naissance à leurs petits en sûreté.
- Dans leur migration, beaucoup d'espèces, notamment la grue blanche d'Amérique, les saumons et les canards de mer, ont besoin à la fois d'un habitat marin et d'un habitat à l'intérieur des terres.
- La survie de ces migrateurs dépend de l'intégrité des maillons d'une chaîne ininterrompue d'habitats d'alimentation et de repos.
Si un seul de ces habitats est endommagé par l'industrie, l'agriculture ou une autre activité humaine, c'est alors un maillon de la chaîne migratoire qui est brisé.
- Souvent, les habitats les plus importants pour les espèces migratrices sont les plus durement atteints par les activités humaines.
- C'est pourquoi un grand nombre de migrateurs marins n'atteignent jamais leur destination.
- Et c'est pourquoi nous devons essayer de protéger tous les maillons de toutes les chaînes - plages, vasières, rivières, fleuves, fondrières des Prairies - d'un océan à l'autre et de l'extrémité nord à l'extrémité sud de l'hémisphère occidental.
Vous pouvez réellement favoriser l'amélioration de la situation des migrateurs marins en effectuant divers projets, ainsi qu'en vous renseignant sur les difficultés que connaissent ces espèces et en transmettant ces informations à d'autres personnes.
- Renseignez-vous sur les espèces migratrices et l'importance de milieux naturels en bon état pour leur survie.
- Trouvez une espèce migratrice qui passe dans votre partie du monde. Comme travail individuel ou effectué au sein d'un petit groupe, consultez une gamme variée de ressources documentaires. Commencez par des guides, des livres, Internet et des revues sur la nature. Consultez la fiche « Suivez les migrateurs marins » pour voir comment suivre les déplacements de certaines espèces des océans.
- Après avoir appris le plus de choses possible au sujet de votre espèce, créez un dossier que vous montrerez à vos camarades de classe. Ce dossier devrait contenir un rapport sur l'espèce choisie, une carte de ses voies migratoires et des dessins de l'animal dans ses habitats aux deux extrémités de ses déplacements et en cours de route. Présentez les quatre saisons dans vos dessins et ajoutez d'autres espèces qui partagent les mêmes habitats.
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