Un papillon monarque et un mésange peuvent vivre dans le même écosystème, mais leurs habitats sont tout à fait différents. Le monarque se nourrit d’asclépiade durant son étape chenille. Le mésange ne s’intéresse pas du tout à l’asclépiade, mais compte sur un arbre creux pour y faire son nid. Malheureusement, l’asclépiade est détruite, étant souvent considérée comme une mauvaise herbe nocive, tandis que les arbres servant de nichoirs sont abattus pour faire place à des maisons et des routes.
- Si une espèce est florissante de santé, son habitat est probablement en bonne santé aussi. Lorsqu’une bête ou une plante commence à disparaître, cela indique fort probablement que son habitat est perturbé. Habituellement, c’est la faute des êtres humains et de leurs projets de construction, de dragage, de pulvérisation et de drainage.
- Certaines espèces généralisées, comme le coyote, s’adaptent bien aux perturbations de l’habitat, donc leur aire de dispersion est très vaste au Canada. Des espèces spécialisées, comme l’éburophyton, sont beaucoup plus capricieuses. Si leurs minuscules habitats sont perturbés, ces orchidées appelées «fantômes» en anglais disparaissent comme des fantômes.
Habitat en péril
Les habitats en péril sont si gravement endommagés que beaucoup de leurs espèces ont diminué en nombre ou disparu.
- On peut aider ces habitats en péril. Pendant des années, le nombre de bélugas a diminué des eaux polluées du Saint-Laurent. Mais depuis 1996, des lois ont réduit les poisons déversés par les industries dans le fleuve. La prochaine étape est de les protéger contre les embarcations motorisées et les motos marines.
- Le Canada vise à aider ses espaces et ses espèces sauvages en protègent un pourcentage des habitats et des écosystèmes importants. Voyez l’Atlas du Canada pour plus d’information.
- Il faut que les gouvernements, les collectivités et les gens soient de bons gestionnaires des ressources naturelles, de sorte que les générations futures d’espèces sauvages et d’êtres humains puissent être florissantes de santé. Cela semble moins cher de déverser des déchets toxiques dans l’environnement que de les éliminer en toute sécurité. Mais, nous payons un prix énorme lorsque la flore, la faune et les gens sont en péril.
Habitats à choyer
- Les habitats irremplaçables sont cruciaux, parce qu’on y trouve d’innombrables animaux et plantes qui dépendent d’eux pour survivre. Mentionnons, entre autres, la toundra arctique, les prairies mixtes et les rivages de la mer.
- Les habitats névralgiques sont des zones naturelles tellement dégradées que sans une gestion judicieuse, elles pourraient disparaître. Certains de ces habitats sont énormes comme les terres frontalières entre le Canada et les États-Unis. D’autres sont minuscules comme les sources thermales de Banff, en Alberta, où se trouve le seul habitat du physe des fontaines de Banff sur toute la planète.
Servir et protéger
Au Canada, il existe une grande variété de zones naturelles protégées, réservées pour la conservation des écosystèmes, des habitats et de la faune. Les gouvernements créent et gèrent la plupart de ces lieux, parfois en collaboration avec d’autres groupes comme la Société canadienne pour la conservation de la nature.
- Les parcs nationaux et provinciaux protègent les écosystèmes et la faune. Ils offrent également des endroits superbes où les visiteurs peuvent se renseigner sur la nature. Les dimensions des parcs provinciaux varient de petits terrains de piquenique le long de la route à des zones énormes comme le parc à l’état naturel Spatsizi, en Colombie-Britannique.
- Les réserves nationales de la faune préservent les habitats essentiels à bon nombre d’espèces. La plupart appartiennent au Service canadien de la faune et sont gérées par ce Service. D’autres sont la responsabilité des gouvernements fédéral et provinciaux, ainsi que des propriétaires fonciers.
- • Les refuges nombreux d’oiseaux migrateurs sont situés sur des terres fédérales, provinciales et privées, à la grandeur du pays. Trouvez plus d’information ici.
- Les sites Ramsar sont des milieux humides d’importance internationale. En Saskatchewan, les lacs Quill, où des centaines de milliers d’oiseaux aquatiques nichent, se reposent, boivent et mangent, font partie des sites Ramsar au Canada.
- Les réserves de la biosphère représentant les principaux écosystèmes de la planète; lisez ici. Le Canada en compte quinze, dont celle de Long Point, en Ontario.
- Les sont des régions ayant d’importantes valeurs sur les plans culturels et naturels à l’échelle planétaire. Parmi les sites au Canada, citons le Dinosaur Provincial Park, en Alberta, sites du patrimoine mondial.
Les malheurs des espèces sauvages
- Choisissez une espèce inscrite dans les tableaux suivants. En groupes de quatre, cherchez ce dont la plante ou l’animal a besoin en matière de nourriture, d’eau, d’abri et d’espace. (Chaque élève est responsable d’un élément de l’habitat.) Si le nombre de l’espèce est en déclin, énumérez les raisons comme la perte de l’habitat.
- Consultez la carte des écozones au verso de l’affiche ci-incluse pour voir s’il y a une zone naturelle protégée près de chez vous. Si c’est possible, visitez le site avec une personne bien renseignée sur les habitats et la faune qui s’y trouvent. Communiquez avec un biologiste du gouvernement fédéral ou provincial pour connaître les lois qui protègent cette zone. Sont-elles suffisamment rigoureuses?
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