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Sous votre vigilance
Se trouve-t-il une zone humide dans votre environnement? Si oui, pourquoi ne pas y faire un tour, voir comment elle est structurée, quelles espèces végétales (et animales) s'y trouvent, si elle est en excellent état ou si elle a besoin d'être remise en forme. Vous pourriez adopter une telle zone dans votre plan vert, pour ta restaurer ou la protéger. Placez une pancarte (après avoir obtenu la permission) pour informer le public de l'importance de cette zone.
S'il y a une usine ou une entreprise ou une exploitation qui utilise beaucoup d'engrais ou de pesticides qui, par le ruissellement, atteignent la zone humide, vous pourriez aller rencontrer les responsables et voir avec eux s'il est possible de remédier à cette situation.
Les berges et les rivages
Les berges et les rivages des ruisseaux, des rivières, des lacs, que l'on appelle zones ripariennes, méritent aussi que l'on y porte attention. La végétation riparienne est spéciale : elle comprend des plantes aquatiques, des herbes, des buissons et des arbres qui aiment des sols gorgés d'eau. Les terres humides (marais, marécages, tourbières...) possèdent une végétation très diversifiée, comme également les côtes et les rivages. Une faune particulière y trouve ses habitats, du vison à l'orignal, du rat musqué à diverses espèces de mollusques, sans oublier certains serpents ou des tortues. Tous ces animaux y obtiennent l'abri et la nourriture dont ils ont besoin.
Rives
Les berges des rivières et des ruisseaux sont riches en espèces végétales et animales. Mais elles sont parfois encombrées de débris rejetés par les gens. Il s'agirait peut être de faire un peu de nettoyage, de placer des avis demandant aux gens de ne rien jeter, d'installer des conteneurs pour y déposer des déchets. C'est à vous de voir ce qui peut être fait en fonction de votre situation locale.
L'érosion des rives est aussi un problème bien commun. On peut l'éviter ou la réduire, en plantant des arbres ou des herbacées qui aiment le voisinage de l'eau, comme des saules ou des plantes des milieux humides (sauf la salicaire, bien entendu). Leurs racines vont retenir la terre.
Les saules, l'épinette noire, le mélèze laricin sont de bons candidats. Les saules prospèrent dans des endroits humides, le long des rivages ou des berges, en bordure des tourbières, dans les zones basses où la nappe phréatique est proche de la surface. L'épinette noire pousse mieux dans les zones humides. Le mélèze laricin est un arbre qui aime l'humidité et pousse bien dans les marais et les tourbières. Il se retrouve avec l'épinette noire dans les tourbières et avec les bouleaux et le faux-tremble dans les sols mieux drainés.
L'aubépine est une espèce qui s'adapte à une grande variété de sols, mais semble préférer les emplacements humides. Il est recommandé de planter le cornouiller stolonifère autour des mares et le long des rives, car son système radiculaire très développé aide à prévenir l'érosion. Son feuillage dense contribue, en été, à maintenir la fraîcheur de l'eau, ce qui est important pour certaines espèces de poissons, comme les truites.
Zone-étape
Certains milieux humides servent aux oiseaux migrateurs comme zone-étape dans leurs déplacements (canards, oies, bernaches et autres). Certains de ces oiseaux parcourent des milliers de kilomètres lors de leur migration de printemps et d'automne. Pour ce faire, ils ont besoin de se reposer et de prendre des forces avant d'atteindre leur destination finale.
Y a-t-il dans votre région de tels emplacements? Auquel cas, en quel état sont-ils? Y at- il des traces de pollution ou d'autres dommages? Faut-il vous en préoccuper? Pouvez-vous faire quelque chose pour améliorer ces endroits bien particuliers?
Pas de dépotoir!
Les milieux humides ne doivent plus être considérés comme des terres perdues et servir de dépotoir. Vérifier si, dans votre région, il existe un site qui servirait de dépotoir. Les détritus sont une source de pollution des eaux, par les rejets qui en émanent, et peuvent aussi causer la mort de certains animaux qui se prennent dans des bandes de plastique ou dans des boîtes de conserve.
- Si un tel site existe, déterminer les mesures à prendre pour faire cesser ces pratiques nuisibles aux espèces sauvages.
- Voir s'il existe un programme local de nettoyage.
- Prendre contact avec les autorités municipales responsables du lieu ou le propriétaire.
- S'entendre avec une organisation environnementale locale.
- S'adresser aux médias pour parler de la situation et de vos intentions.
- Trouver des volontaires soucieux de procéder au nettoyage, si c'est encore possible.
- Faire savoir que ce site est sous la protection des gardiens de l'environnement (affiche, panneaux, médias). Créer une brigade de surveillance, et faire des visites _ des lieux aussi souvent que possible ou nécessaire. Rendre compte aux autorités de tout nouvel apport de déchets.
De l'herbe
Bien des gens pensent qu'il est nécessaire de couper l'herbe bien ras jusqu'au bord de l'étang ou du ruisseau. C'est faire disparaître des habitats fauniques et même des espèces végétales. La création d'une zone riparienne intacte est très importante. Vous pourriez peut-être écrire un article et le proposer au journal communautaire, pour parler de cette question.
Semons, semons...
On peut aussi contribuer grandement à l'amélioration des berges en y plantant de l'orge ou de l'avoine. Non seulement ces grandes herbacées offrent un abri, mais elles vont apporter une source de nourriture, une fois que leurs graines seront mûres. Et cette plantation est facile à faire. Vous pouvez certainement obtenir des semences d'un magasin local ou d'un agriculteur, auquel vous pourrez demander quelques conseils sur la meilleure façon de procéder et le meilleur moment pour le faire. Il n'est pas nécessaire de travailler beaucoup le sol, car ces graines peuvent germer à la surface. Cependant, il faut sans doute les enterrer un peu pour que les oiseaux ne les mangent pas.
Précipitions acides
Les précipitations acides (pluie, neige, brouillard, grêle) résultent de la formation dans l'atmosphère d'acides provenant de la combinaison d'oxyde de soufre ou d'azote avec l'oxygène de l'air. Les centrales thermiques et les fonderies de métaux non ferreux sont d'importantes sources de dioxyde de soufre. La combustion des produits pétroliers (véhicules automobiles, chauffage) produit des oxydes d'azote rejetés dans l'atmosphère.
Les précipitations acides ont un effet nocif sur les forêts (comme aussi sur les lacs et leurs espèces végétales et animales) et entraînent le dépérissement des arbres (et donc la perte d'habitats).
Votre région est-elle atteinte par les précipitations acides? Vous pouvez prendre contact avec les autorités forestières locales, provinciales ou fédérales, pour savoir ce qu'il en est. Vous pouvez aussi écrire à votre député pour demander que l'on prenne toutes les mesures nécessaires pour faire cesser les émissions nocives, ou pour savoir ce qui a été fait dans ce
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