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Les putois peuvent gambader en liberté

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Stephanie Poff

 Photo : Zoo de Toronto

Le 23 septembre, le parc national des Prairies, en Saskatchewan, a accueilli 15 nouveaux putois d’Amérique grâce au programme mis en œuvre par le Zoo de Toronto pour la réintroduction de l’espèce. L’équipe du Zoo, qui a relâché les putois d’Amérique dans un endroit idéal, a bon espoir qu’ils s’adapteront à leur nouveau milieu. Au mois d’octobre de l’année dernière, le Zoo avait relâché au même endroit des putois d’Amérique qu’il avait élevés. Leur taux de survie à l’hiver a été considérable, et de jeunes putois d’Amérique sont nés dans la nature et ont pu être observés durant l’été.

Si vous ne connaissez pas l’histoire de cette espèce, sachez que l’Amérique du Nord comptait autrefois une population florissante de putois d’Amérique qui a été presque exterminée par une épidémie touchant tant ces putois que leurs proies, les chiens de prairie. Depuis la découverte d’une petite colonie de survivants en 1980, des programmes ont été mis sur pied pour réintroduire l’espèce au Mexique, aux États-Unis et au Canada. Pour le Zoo de Toronto, qui participe aux efforts de réintroduction depuis des années, 2009 a été une année particulièrement réjouissante, car pour la première fois le Zoo élevait des putois qui allaient être mis en liberté ici, en sol canadien.

La Fédération canadienne de la faune accorde un financement de 29 800 $ sur trois ans au Zoo de Toronto pour le suivi de l’évolution des putois d’Amérique après leur mise en liberté, ainsi que pour de nouveaux programmes de sensibilisation. Le suivi revêt une importance capitale pour la réussite de ce programme. « Le travail de suivi se poursuivra pendant des années pour que nous puissions faire tout ce qui est nécessaire pour qu’il y ait une population florissante de putois d’Amérique au Canada », explique Maria Franke, conservatrice des mammifères au Zoo de Toronto. Des bénévoles rassemblés en équipes parcourent les plaines depuis que les premiers putois ont été relâchés l’an dernier; munis du matériel nécessaire, ils tentent de savoir où se trouvent les putois et de les identifier. Souhaitons qu’ils aient de nombreux autres putois à suivre et à identifier au printemps prochain.