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Comment les animaux survivent-ils dans la toundra arctique?



Stacey Scott

Photo: Stephan MacLellan

Seul un nombre limité d’espèces d’animaux restent en Arctique et n’hibernent pas pendant les mois d’hiver. Ceux qui bravent l’hiver se sont bien adaptés aux conditions extrêmes et sont en mesure de survivre à longueur d’année. Ceux qui se sont le mieux adaptés incluent :

Plus gros c’est mieux

Les animaux polaires semblent être plus gros, avoir de plus courts membres, une fourrure plus dense et davantage de gras et de petit lard que leurs homologues des climats plus tempérés; ces caractéristiques contribuent à réduire la perte de chaleur. Il convient aussi de rappeler que seul les plus gros animaux, tel le bœuf musqué, parcourent l’Arctique en hiver et qu’ils se blottissent en hardes pour se ternir au chaud.

Creuser pour s’abriter

Les plus petits animaux, comme le lemming variable, s’installent sous la neige, là où ils sont au chaud, à l’abri et protégés. Ces petits animaux creusent des tunnels élaborés sous la neige compacte et subsistent aux longs mois d’hiver grâce aux racines de plantes.

Une fourrure supérieure

Alors que la température chute, les animaux remplacent leur pelage estival par un autre, plus épais et plus long. Aux plumes blanches et duveteuses qui recouvrent déjà le harfang des neiges de la tête aux orteils par exemple, se superposent d’autres plumes qui le tiendront au chaud malgré le froid. Le renard arctique quant à lui remplace sa fourrure brune par une fourrure blanche plus épaisse qui, en plus de le maintenir au chaud, lui sert de camouflage. Une abondance de poils longs et rudes recouvre le bœuf musqué, hormis ses pieds.

Tic tac

Une équipe de recherche a étudié, en Alaska, le rythme cardiaque de deux types de rongeurs arctiques exposés à la lumière continue du jour, le porc-épic nocturne et le spermophile arctique. Bien qu’aucun indice ne laissait deviner l’heure, les animaux semblaient réagir à quelque chose qui les régularisait et leur permettait d’alterner normalement entre le jour et la nuit sur un cycle de 24 heures et de préserver leur horloge biologique. Quel était donc le facteur constant qui permettait aux animaux de l’Arctique de conserver un cycle normal? C’était le soleil, qui se déplace dans un mouvement circulaire et, à minuit, est au nord. Les animaux sont sensibles à la position du soleil dans le ciel, et seulement en se rapprochant de l’horizon, le soleil peut agir comme un indice qui permet aux animaux de maintenir un cycle de 24 heures.

Vous aimeriez en savoir plus sur votre animal arctique préféré et découvrir ce que vous pouvez faire pour contribuer à préserver le magnifique habitat qu’est la toundra arctique.