Habituellement, les répercussions d’un feu de forêt ou d’un feu survenu dans un autre type de formation végétale ne sont connues précisément qu’après un examen des milieux brûlés et une analyse des observations. Ces répercussions varient souvent en fonction du type de feu, de son étendue, de sa gravité, de la période dans laquelle il s’est produit, de son intensité et d’autres facteurs.
Dans l’ensemble, les taux de mortalité associés à ces incendies sont faibles chez les grands animaux, par exemple les cervidés ou les ours, qui pour leur part sont en mesure de se déplacer à d’autres endroits. À moins que l’incendie soit de grande intensité, les victimes ne sont pas non plus nombreuses chez les animaux qui creusent des terriers, où ils se réfugient alors. Ce sont les petits mammifères qui ne peuvent franchir de grandes distances et qui nichent au sol, par exemple les souris et les campagnols, qui semblent être les plus vulnérables.
Les répercussions à long terme des feux de forêts ou d’autres formations végétales varient selon les besoins de chaque espèce en ce qui a trait à l’alimentation et aux abris. Les espèces chez lesquelles les répercussions sont les plus importantes sont celles qui ont des besoins très précis. Les animaux d’une espèce donnée peuvent par exemple trouver leur habitat uniquement dans des forêts anciennes ou bien avoir besoin d’aliments d’un type particulier. Les animaux d’espèces présentant davantage de flexibilité arrivent à trouver des solutions de remplacement leur permettant de survivre.