On entend souvent qu’une des meilleures choses qu’une personne puisse faire pour la promotion de la conservation est d’en parler et de s’éduquer. Miranda Andersen, une étudiante de 14 ans de Port Moody en C.-B., donne une dimension nouvelle à cette affirmation en se consacrant depuis la quatrième année à la réalisation de films documentaires qui portent sur des enjeux écologiques, tant sur le plan local que mondial.
Son catalogue compte aujourd’hui sept projets complétés, alors que ses sujets comportent des portraits de militants et d’artistes écologistes, ainsi que des documentaires ayant fait l’objet d’une recherche attentive sur des enjeux comme la protection des récifs coralliens et la pollution des océans par les plastiques.
Film après film, le travail d’Andersen est devenu plus fouillé et raffiné. Mais déjà, sa première réalisation — un portrait de Ruth Foster, une des fondatrices de la station d’alevinage du saumon Mossom Creek près de Port Moody — montrait une capacité de cerner et d’approfondir son sujet peu commune pour son âge. Ses efforts ont été reconnus quand elle a inscrit son film au festival international MyHero — une compétition scolaire pour les aspirants cinéastes de tous âges — et remporta la première place dans la catégorie des élèves du primaire.
La jeune fille remporta à nouveau un prix MyHero l’année suivante, et ses travaux ont continué d’être couronnés dans d’autres festivals, alors qu’elle goûtait au plaisir de prendre la parole comme conférencière lors de divers événements, dont une conférence TEDxKids@BC à Vancouver l’automne dernier.
Qu’est-ce qui s’annonce pour Miranda? Pour le moment, elle s’accorde un répit, après avoir passé l’année dernière sur son plus récent projet, A Child in Nature, où elle s’intéresse au concept du « trouble du déficit de nature » et qui comprend des entrevues originales avec Richard Louv, l’initiateur de ce concept. Vous pouvez toutefois être assuré que la jeune cinéaste ne restera pas longtemps au repos.