Nous avons beaucoup à perdre si nous laissons notre patrimoine écologique dépérir et il en va de même pour les espèces sauvages. Les végétaux sont des sources vitales de nourriture et d’abris pour toutes sortes d’animaux sauvages et dès que la végétation disparaît, l’habitat faunique disparaît avec elle.
De la totalité de l’énergie solaire qui s’abat sur une plante, environ un pour cent seulement de celle-ci est convertie en matière végétale. Étonnamment, cependant, le royaume animal au complet – y compris nous, les êtres humains – dépendons de cet un pour cent d’énergie solaire pour survivre.
Les plantes vertes sont particulièrement importantes. Ces merveilles productrices de denrées alimentaires constituent un élément essentiel de notre communauté naturelle. Au moyen d’un processus complexe que l’on ne comprend pas encore tout à fait, les plantes qui renferment de la chlorophylle – c’est-à-dire les plantes vertes – captent l’énergie du soleil et l’utilisent pour fabriquer leur nourriture. Toute forme de vie dépend de ce processus connu sous le nom de photosynthèse.
Tout commence par une goutte d’eau qui s’infiltre dans le sol et qui rassemble du carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène et de l’azote – les éléments essentiels à la vie. Une plante envoie ces éléments nutritifs à ses feuilles, qui absorbent également le dioxyde de carbone présent dans l’air. En utilisant ces éléments et en les agençant à l’énergie du soleil, la plante fabrique sa nourriture – les hydrates de carbone. Le rejet produit par ce processus est de l’oxygène, une nécessité absolue pour tous les êtres vivants. Vous pourriez dire que les plantes vertes sont les poumons de la planète.
Les consommateurs primaires (les herbivores) se nourrissent de plantes vertes et servent de lien entre les plantes et les producteurs secondaires (les carnivores). Les consommateurs primaires constituent un maillon essentiel dans n’importe quel réseau trophique ou graphique de la communauté écologique illustrant « qui mange qui » ; ils nourrissent les êtres humains et d’autres prédateurs grâce aux éléments nutritifs provenant de nombreuses plantes dont nous sommes incapables de nous nourrir. Le premier maillon dans un réseau trophique est le sol, le deuxième est la végétation (les plantes vertes), le troisième est l’herbivore et le dernier maillon est le carnivore.
Rappelez-vous que les plantes sauvages, les arbres et les arbustes sont des espèces sauvages également. À chaque année, nous perdons des millions d’hectares d’espaces verts; ces espaces vont des arrière-cours et des communautés jusqu’aux étendues gigantesques de milieu sauvage. Une partie de cette destruction est hors de notre contrôle – la nature est souvent malmenée par la maladie et les incendies causés par la foudre – mais ce sont nous, les êtres humains, qui lui faisons subir la plupart des préjudices dont elle est victime. Pratiquement tous les Canadiens utilisent des produits de la forêt à tous les jours. Cela peut être évité ou minimisé avec une planification et des précautions axées sur le bon sens. À chaque fois que nous protégeons ou rétablissons des peuplements de végétaux, nous donnons un nouvel élan à nos amis feuillus et cet élan fait beaucoup de chemin en vue de la préservation de notre patrimoine naturel.
Nous avons pour vous quelques excellents projets pour l’arrière-cour afin que vous puissiez commencer à faire votre part pour la faune. Consultez les articles suivants sur notre site Web pour commencer : « Commencez un arboretum » et « Choisissez des méthodes d'entretien du gazon sans danger pour les espèces sauvages ». Plusieurs des projets qui y sont proposés feraient d’excellents projets communautaires également!