À l’âge de six ans, Steven Cooke a hérité d’un coffret de pêche de son grand-père, et depuis lors, la passion de la pêche ne l’a jamais quitté. Mais il ne s’agit pas que d’un simple loisir pour Cooke, professeur à l’Université Carleton d’Ottawa. Il en a fait le centre de sa carrière scientifique, ce qui lui a valu une réputation internationale.
Même si ses recherches et son enseignement portent sur plusieurs sujets, Cooke est surtout connu pour son travail sur les pratiques de remise à l’eau des prises. Il a mené les premières études sur la mortalité en contexte de remise à l’eau pour les maskinongés et les thons rouges de l’Atlantique. D’autres recherches ont porté sur les lacunes dans les pratiques exemplaires mises de l’avant par des agences gouvernementales, ce qui a entraîné des modifications dans les consignes relatives à la pêche avec remise à l’eau des prises.
Cooke jouit d’une réputation enviable au plan national. Entre autres responsabilités, il est président de la section canadienne des ressources aquatiques de l’American Fisheries Society. Dans ses fonctions, il pilote un projet de livre qui documente les aspects scientifiques et la gestion des pêcheries canadiennes, avec des bilans régionaux, des évaluations des menaces et des stratégies de gestion. Au plan international, il a récemment collaboré à la rédaction de directives techniques pour la pêche sportive pour le compte des Nations Unies.
En plus de ses activités scientifiques, Cooke est engagé dans des activités de vulgarisation depuis son éducation secondaire quand il travaillait dans des camps d’été axés sur la pêche gérés par la Grand River Conservation Authority. Aujourd’hui, il poursuit ce travail en donnant des conférences à des groupes communautaires, professionnels et gouvernementaux.