Les êtres humains font partie de la nature, ils n’en sont pas séparés. Aucune des cinq millions d’espèces sur Terre, y compris l’être humain, ne peut survivre sans les autres ou sans écosystème sain.
Un écosystème, ou communauté naturelle, peut exister à n’importe quel endroit sur la Terre. Il est composé d’éléments biotiques (vivants) et abiotiques (non vivants, de maintien de la vie). Dans toute région, qu’il s’agisse d’une forêt pluviale, d’un marécage ou d’une cour, les éléments biotiques (les plantes et les animaux) forment un écosystème avec les éléments abiotiques (la terre, les roches, l’air et l’eau). Votre écosystème comprend la terre, l’air, l’eau, les rayons du soleil, la nourriture, la maison, les collègues, les amis et la famille dont vous avez besoin pour survivre.
Le terme « écosystème » combine deux mots : écologie et système. Éco veut dire habitat ou demeure. Système désigne la façon interdépendante dont les éléments biotiques et abiotiques d’une communauté naturelle s’imbriquent comme les morceaux d’un casse-tête complexe.
Un écosystème peut être aussi grand qu’une planète ou aussi petit que l’étang dans une cour. Les prairies à herbes hautes, les forêts pluviales, les montagnes, les marécages, les prés et la toundra arctique ne sont que quelques exemples. Le plus grand écosystème de tous est l’écosphère, qui comprend la surface de la planète, l’atmosphère, les continents, les océans et tous les êtres vivants de la Terre.
Aujourd’hui, nous touchons à un point tournant décisif. Les gens de partout au monde apprennent qu’ils doivent s’occuper de leur système de maintien de la vie. Nous ne formons peut-être qu’une seule des millions d’espèces, mais la nôtre en est une très importante : contrairement aux autres créatures, nous pouvons contrôler notre impact sur la Terre.
Bien que nos projets d’habitats individuels puissent paraître petits et insignifiants, ils contribuent énormément à la vitalité de l’écosphère lorsqu’ils sont combinés aux efforts individuels du reste du monde. Nos massifs de fleurs sauvages et nos nichoirs font partie d’un écosystème complexe dont tous les éléments sont interdépendants.
