Le prix de la conservation Roland Michener

Invermere, Colombie-Britannique

Ben a eu une brillante carrière en uniforme, comme agent civil et dans les échelons supérieurs du British Columbia Conservation Officer Service et du ministère des Pêches et des Océans du Canada, dans l’application de la loi aux niveaux national et international.

Un jour, sur le terrain, Ben est tombé sur un homme et son jeune fils qui pêchaient dans une zone fermée. C’était une journée magnifique, parfaite pour pêcher, sauf que le père n’avait pas de permis de pêche. Ben lui a discrètement suggéré de passer au bureau de la conservation le lendemain. Le garçon ne se doutait pas que son père venait d’être accusé d’avoir enfreint la loi. Il est comme ça, Ben : engagé pour la conservation tout en reconnaissant l’importance d’un comportement respectueux.

Pendant des décennies, en tant que bénévole engagé, Ben a été une des chevilles ouvrières des efforts de notre communauté pour restaurer l’habitat traditionnel des poissons et ramener les saumons reproducteurs dans le ruisseau Ben Abel.

Depuis mon plus jeune âge, je suis fasciné par le monde naturel. S’il y avait un arbre à escalader, une flaque d’eau dans laquelle s’éclabousser, un minuscule ruisseau ou un bosquet, je m’y plongeais. Quand j’avais six ou sept ans, mon père a commencé à m’emmener à la pêche, ce qui m’a mis sur la voie que j’ai fini par suivre tout au long de ma vie.

Créé en 1978 par la Fédération canadienne de la faune en hommage à l’ancien gouverneur général et passionné de plein air qui a également été président honoraire de la FCF, ce prix honore ceux qui favorisent, améliorent et font progresser la conservation des ressources naturelles du Canada.