Contexte
Les pollinisateurs – abeilles, mouches, papillons diurnes et nocturnes, coléoptères et colibris – sont un groupe d’animaux diversifiés qui soutiennent l’économie et l’environnement. Ces héros méconnus du monde naturel sont en déclin, tant au niveau du nombre d’espèces que du nombre d’individus. De multiples menaces semblent causer ce déclin, dont la perte d’habitats, l’utilisation de pesticides, le changement climatique et la maladie. Afin d’inverser cette tendance, il faut immédiatement changer la façon dont nous utilisons les terres à grande échelle. En effet, la modification des méthodes de gestion des terres fera une grande différence.
Nous nuisons aux pollinisateurs en tondant les emprises et les gazons. Les droits de passage au Canada – le long des routes, des couloirs hydroélectriques, des lignes de transmission et des pipelines – sont souvent tondus et pulvérisés avec des pesticides pendant la période de végétation.
Bien que nous soyons habitués à l’aspect uniforme de ces pelouses, cette approche déplace les habitats des insectes et des animaux pollinisateurs. Les pelouses non indigènes taillées ne fournissent pas la nourriture et les abris nécessaires aux pollinisateurs.
Mais nous avons l’occasion de changer les choses! Des paysages utilitaires aux États-Unis et en Grande-Bretagne ont été transformés en prés de fleurs, contribuant ainsi au rétablissement des populations de pollinisateurs. Le Canada peut faire de même. Les pelouses dans nos parcs urbains et arrière-cours offrent aussi l’occasion de fournir des espaces aux plantes et animaux qui y étaient avant nous.
En tant qu’intendants des terres, nous pouvons choisir d’accueillir les animaux sauvages dans nos quartiers et corridors de services publics.