
Enfin! Le mois de juin est arrivé! Le temps de se réjouir de la chaleur de l’été et de se rafraîchir en piquant un sprint à travers le jet de l’arroseur. Mais vous êtes-vous jamais demandé quels effets les actions quotidiennes des gens ont sur la qualité de l’eau avant qu’elle arrive dans l’arroseur? Ce mois-ci, Prise Cinq jette un coup d’œil à une récente étude du programme International Coastal Cleanup d’Ocean Conservancy. Ce programme de nettoyage des zones côtières est la plus grande activité bénévole de son genre au monde pour les océans; les résultats mettent en évidence quels déchets issus des activités humaines sont les plus courants dans les milieux océaniques.
Une simple pause cigarette
Un mégot de cigarette, ce n’est peut-être pas bien gros, mais les cigarettes et les filtres constituent les déchets prédominants trouvés lors des activités de nettoyage du littoral : leur nombre est plus du double de celui de tout autre article fréquent sur les plages.
À la plage
Les activités de loisir sont la source la plus importante des déchets trouvés en bordure des océans. Ceux-ci ont été jetés lors de tours à la plage, de pique-niques, d’activités sportives ou récréatives, ou encore de festivals qui ont eu lieu près de l’eau. Les emballages de repas-minute et d’autres types de déchets sauvages se font facilement emporter vers les océans à partir des rues et des parcs de stationnement, parfois en passant par les égouts pluviaux.
Hors de la vue...
Le rejet légal ou illégal d’ordures domestiques et industrielles, de matériaux de construction et même de grands appareils électroménagers contribue à l’acheminement de grandes quantités d’objets néfastes vers les océans.
Clapotis de tout acabit
Les activités qui ont lieu sur l’eau, comme la pêche récréative et commerciale, le transport de marchandises, les croisières touristiques et le forage marin, peuvent compromettre gravement la qualité de l’eau lorsque les précautions adéquates ne sont pas prises. Les engins de pêche et les déversements de pétrole, par exemple, ne sont pas sans effets sur la faune locale.
Le malheur des canalisations
C’est le plus souvent par les réseaux d’égouts que des antibiotiques, des seringues, des couches et divers produits d’hygiène se retrouvent dans les milieux aquatiques. Il est extrêmement dangereux de jeter des antibiotiques dans la toilette ou de déverser les excédents de produits d’entretien dans l’évier ou dans les bouches d’égout.