
Dans les prochaines semaines, des oiseaux et des papillons entreprendront leur migration annuelle vers des climats plus cléments. Votre jardin peut leur donner un coup de main durant le voyage vers le sud ou lors du retour au printemps. Voici quelques suggestions.
Offrez-leur un repas
Les oiseaux et papillons en migration ont besoin de nourriture quand ils se préparent à leur migration et quand ils reviennent au printemps. Peuplez votre jardin de plantes indigènes régionales qui fleurissent ou qui portent des fruits à différentes saisons. Les asters, les verges d’or, les tournesols vivaces et d’autres plantes fleurissent à l’automne. Les cornouillers, les viornes et d’autres arbustes produisent de petits fruits. Les plantes qui fleurissent tôt au printemps, comme les amélanchiers, les cerisiers, les aubépines et les saules, fournissent du nectar et du pollen aux migrateurs quand ils reviennent.
N'enlevez pas les graines et les couronnes
En ne ramassant pas les têtes porteuses de graines des échinacées, des rudbeckies et d'autres plantes, vous assurez des aliments à des animaux qui hivernent ici, comme certains passereaux, et à ceux qui reviennent au printemps. Le houx verticillé, le vinaigrier, le pimbina et d’autres espèces produisent des fruits qui restent sur ces arbustes jusque tard dans l’hiver, ce qui pourra nourrir des oiseaux au retour précoce qui peuvent faire face à des vagues de froid tardives.
Créez une flaque de boue
Pour inviter les papillons dans votre jardin, entretenez un coin humide avec de la boue, du sable ou du fumier. Les papillons boivent dans ces flaques pour en tirer des minéraux.
Utilisez votre pouvoir d’achat
Nos pratiques agricoles peuvent en venir à refléter vos convictions écologiques si vous achetez des produits biologiques et locaux quand vous le pouvez. Les oiseaux ont besoin de beaucoup de nourriture pour accomplir leur migration et certains doivent pouvoir compter sur une diversité d’insectes, autant que possible non contaminés par des pesticides. Il a été prouvé que l’agriculture biologique à petite échelle favorise la diversité des insectes, comparativement aux pratiques de culture extensives. En outre, l’agriculture biologique représente un avantage pour les monarques, des insectes migrateurs particulièrement vulnérables aux pesticides.
Tiré du numéro de septembre-octobre 2011 du magazine Biosphère. Pour plus de renseignements ou pour vous abonner, cliquez ici. |