Au café Birds and Beans de Toronto, vos petits matins s’écoulent sous le signe d’un café équitable et de la conservation des oiseaux chanteurs.
La production du café a beaucoup changé au cours des dernières décennies. On a longtemps cultivé l’arbuste à l’ombre de la canopée de la forêt tropicale, mais aujourd’hui, une forte proportion du café est produite en plein soleil. Ces fermes ont un meilleur rendement, mais à un coût écologique plus élevé : le territoire est d’abord déboisé, puis la culture repose sur les engrais et les herbicides. L’impact? On peut d’abord parler de perte d’habitats pour les oiseaux chanteurs migrateurs. Et c’est là qu’un nouveau groupe de pression écologiste veut intervenir, avec la certification Bird-Friendly. David Pritchard et Madeleine Pengelley du café Birds and Beans vendent, en gros et en détail, des cafés dont la culture à l’ombre est certifiée favorable aux oiseaux chanteurs. (Pour l’instant, il n’existe pas d’appellation francophone pour la certification, et les cafés ne sont distribués qu’en Ontario et en C.-B.)
Parlez-nous de la relation entre les oiseaux chanteurs et le café.
Au cours des 50 dernières années, on a constaté un déclin dramatique des populations d’oiseaux chanteurs en Amérique du Nord et il semble qu’une des principales causes en soit la perte d’habitats d’hibernation dans les forêts tropicales. Ces forêts disparaissent à une vitesse alarmante. On les élimine avant tout à des fins agricoles : pour la culture du café en plein soleil, pour d’autres productions et pour l’élevage bovin. Quand les oiseaux qui avaient l’habitude de passer l’hiver dans une forêt foisonnante reviennent pour retrouver une culture de caféiers, ils...
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