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Les oiseaux autant que les abeilles

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01 Jan 2018
Par Alanna Mitchell

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Tiré du magazine Biosphère. Pour découvrir le magazine, cliquez ici. Pour vous abonner à la version imprimée ou numérique ou bien acheter le dernier numéro, cliquez ici.

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Une chercheuse de Saskatchewan constate que les néonics détruisent les oiseaux insectivores tout autant que nos pollinisateurs.

onnaître le succès comme oiseau migrateur repose sur quelques facteurs essentiels.

Parmi ceux-ci : être capable de vous diriger et de vous procurer assez de nourriture pour entretenir la migration. Si l’une de ces capacités est manquante, cela met en péril le voyage, de même que la transmission critique de l’ADN vers la génération suivante. Et c’est l’une des raisons pour laquelle la migration est l’une des étapes les plus risquées de la vie d’un oiseau.

Près de neuf oiseaux canadiens sur dix passent une partie de leur vie dans d’autres pays. Et bon nombre d’entre eux connaissent un déclin accéléré. Les « insectivores aériens », c’est-à-dire ceux qui se nourrissent d’insectes attrapés en vol, sont les plus menacés, selon le rapport État des populations d’oiseaux du Canada de 2012. Leurs populations ont chuté de 63,7 % entre 1970 et 2010.

Quand le rapport a été publié il y a cinq ans, Christy Morrissey, écotoxicologue à l’Université de la Saskatchewan à Saskatoon, a voulu comprendre ce qui se passait. Se pouvait-il que les territoires d’hivernage aient changé? Ou que les sources alimentaires des oiseaux se tarissaient? La chercheuse a voulu tirer les choses au clair.

J’ai d’abord écrit un article sur le travail de Morrissey dans ces pages en 2014, puis, poussée par ma curiosité, je l’ai rejointe dans son travail de terrain dans la prairie. Elle avait commencé à s’intéresser à une nouvelle classe d’insecticides : les néonicotinoïdes, ou néonics de leur petit nom, qui étaient devenus les insecticides les plus répandus dans le monde au cours des décennies récentes. On s’en sert entre autres pour enrober les semences de canola, de soya et de maïs. Cela signifie qu’on utilise l’insecticide, qu’il y ait infestation ou non. Et cela signifie qu’on l’utilise en très grands volumes.

Après un certain temps, on s’est inquiété de l’impact des néonics sur les abeilles. La Commission européenne envisage d’interdire complètement les néonics dans ses champs. Santé Canada contemple une interdiction progressive de l’une des formulations appelée imidaclopride dans les champs. L’Ontario et le Québec et les villes de Vancouver et de Toronto ont voté pour limiter l’utilisation des pesticides. Aux États-Unis aussi, on étudie l’utilisation des néonics.

D’autre part, alors qu’on savait qu’ils constituaient un puissant neurotoxique pour les insectes, on croyait qu’ils étaient plus sécuritaires pour les animaux à sang chaud que les pesticides plus anciens.

Christy Morrissey travaillait à tester cette hypothèse : elle se demandait comment les néonics affectent les oiseaux qui consomment d’importantes quantités d’insectes. Une première étude pionnière avait trouvé que les néonics persistent dans l’environnement plus longtemps que ce à quoi tout le monde s’attendait : près de 90 % des trous d’eau à proximité des champs traités avaient encore des néonicotinoïdes de l’année précédente au moment des semis d’une nouvelle récolte. Les insectes se reproduisent dans les trous d’eau. Les oiseaux ont besoin des insectes. Morrissey a continué à tirer les conséquences logiques.

Puis, en novembre 2017, Morrissey a publié les résultats d’une nouvelle étude renversante, la première en son genre. Elle s’intéressait aux effets directs de l’imidaclopride et d’une classe plus ancienne de pesticides, un organophosphoré, sur le bruant à couronne blanche, un insectivore migrateur.

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En seulement trois jours, les bruants qui avaient consommé de faibles doses avaient perdu 17 % de leur poids. Ceux qui avaient reçu les fortes doses de néonics avaient perdu plus de 25 % de leur poids. Un sur cinq en est mort. C’était une réaction beaucoup plus grave qu’au pesticide plus ancien, une surprise.

Alanna Mitchell

Avec ses cochercheuses, Margaret Eng et Bridget Stutchbury, Morrissey a capturé 51 bruants au moment de leur migration printanière et les a nourris de différentes doses de pesticides. Ces doses étaient établies en fonction de l’équivalent de ce qu’un oiseau pourrait facilement se procurer dans un champ. La dose faible correspondait à quatre graines de canola ou moins d’un dixième d’une graine de maïs; la forte dose correspondait à neuf graines de canola ou environ deux dixièmes d’une graine de maïs.

La masse corporelle des moineaux a chuté après qu’ils eurent été exposés aux substances chimiques. En seulement trois jours, les bruants qui avaient consommé de faibles doses avaient perdu 17 % de leur poids. Ceux qui avaient reçu les fortes doses de néonics avaient perdu plus de 25 % de leur poids. Un sur cinq en est mort. C’était une réaction beaucoup plus grave qu’au pesticide plus ancien, une surprise. Puis, survient la question de l’orientation.

Les bruants qui avaient reçu l’un ou l’autre des pesticides ne savaient plus s’orienter. Les pesticides sont toxiques pour le système nerveux des oiseaux. La capacité de comprendre où vous vous trouvez, où vous voulez aller et comment vous y rendre — ce qui implique de sentir les champs magnétiques de la terre et de décoder les indices fournis par le soleil et les étoiles — est inscrite dans le système nerveux. Dans certains cas, leur sens de l’orientation était perturbé. Dans d’autres cas, il disparaissait complètement. Le rétablissement demandait plusieurs semaines, si toutefois il était possible. On concluait à la perte d’une capacité essentielle de survie pendant la période de migration.

Le résultat est une véritable catastrophe : les oiseaux migrateurs perdent leur capacité à accumuler des réserves pour leur voyage, puis ils perdent aussi leur orientation. Tout cela à cause d’un insecticide qui dans beaucoup de situations n’est même pas nécessaire. C’est une véritable leçon d’idiotie.

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