Skip to main content
FCF logo
Se connecter
Nom d’utilisateur

Mot de passe
Mot de passe oublié?
Devenir membre   Devenir membre
English
Faire un don
Adopter un
animal
Magazines
  • Donner
    • Donner
    • Unique
    • Mensuel
    • Boutique
    • Adoptez un animal
    • En l'honneur
    • En souvenir
    • Dons planifiés
    • Fondation
    • Major Gifts
    • Commandite d'entreprise
  • À notre sujet
    • Notre mission
    • Conseil d'administration
    • Cadres dirigeants
    • Pour nous joindre
    • Espace sympathisants
    • Financement
    • Commandite d'entreprise
    • Carrières
    • Rapports
    • Les politiques
  • Ce que nous faisons
    • Ce que nous faisons
    • Espèces en péril et biodiversité
    • Lacs et cours d’eau
    • Côtes et océans
    • Forêts et champs
    • Éducation et initiative
    • Le contact avec la nature
  • Ressources
    • Ressources
    • Pour les jeunes
    • Pour les enseignants
    • Encyclopédies
    • Événements
    • DIY
    • Imprimés
    • Télécharger
  • Les nouvelles & les médias
    • Les blogues
    • Bulletins
    • Communiqués
    • Magazines
    • Du nouveau
  • Blogue
  • Magazines
  • Boutique
  • Recherche sur le site
  • Se connecter
  • English
  • Faire un don
  • Notre Travail
  • Ressources
  • Nouvelles
  • À Notre Sujet
  • Magazine
  • Recherche sur le site
  • Se connecter
  • English
  • Donner
    • Unique
    • Mensuel
    • En l'honneur
    • En souvenir
    • Adoptez un animal
    • Boutique
    • Fêtez et donnez
    • Don planifiés
    • Commandite d'entreprise
    • Collecte de fonds pour les fêtes
    • Faites un don pour la faune c'est saison
  • À notre sujet
    • Pour nous joindre
    • Espace sympathisants
    • Questions fréquentes
    • Commandite d'entreprise
    • Carrières
    • Financement
    • Membre du conseil
    • Fondation
    • Cadres dirigeants
    • Rapports
      • └ Annuel
      • └ Financiers
    • Les politiques
      • └ Accesssibilité
      • └ Politiques
  • Ce que nous faisons
    • L'agriculture et la faune
    • Anguilles d'Amérique
    • L'aquaculture
    • Baleine noir de l'Atlantique
    • Bioblitz
    • Chauves-souris
    • Club nature pour les familles
    • Club de photographie
    • Corps de conservation canadien
    • Des rivières aux océans
    • Éducation-nature
    • Espaces de vie
    • #Faislepourlafaune
    • Géocachette
    • Grand camping canadien
    • Jardinage pour la faune
    • Mère Oie
    • Monarques
    • Les obstacles
    • Passage du poisson
    • Passion pour les oiseaux
    • Plastiques dans nos eaux
    • Pollinisateurs
    • Prix de la conservation
    • Saumon
    • Sors dehors
    • Sous zéro
    • Tortues d'eau douce
  • Ressources
    • Bricolage
    • Télécharger
      • └ Affiches et livrets
      • └ Pages à colorier
      • └ Cartes virtuelle
      • └ Fond d'écran
      • └ Webinaires
    • Encyclopédies
      • └ Plantes indigènes
      • └ Espèces envahissantes
      • └ Flore en vedette
      • └ Faune en vedette
    • Pour les enseignants
      • └ Liens de curriculum
      • └ Ressources pédagogiques
      • └ Leçons
      • └ Activités
    • Jeux
      • └ Interactifs
      • └ Questionnaires
      • └ Petites choses sympas
    • Imprimés
      • └ Calendrier
      • └ Magazines
      • └ Manuels
      • └ Affiches
  • Nouvelles & médias
    • Blogues
    • Du nouveau
    • Magazines
    • Bulletins
    • Communiqués
  • Pourquoi la faune sauvage du Canada a besoin de nous
  • |
  • Ce que nous faisons
  • |
  • Agissons ensemble!
Faire un don
Adopter un animal
Facebook Twitter Wordpress Youtube Instagram Pintrest

Des réponses figées dans l’ambre

cwf-fcf.org > Français > Nouvelles & médias > Magazine > JF2017
  • Blogue
  • Nouvelles & médias
  • Magazine
  • Bulletins
  • Communiqués
  • Du nouveau

Magazines

01 Jan 2017
Par Alanna Mitchell

Article image with illustration of dinosaur bonesNotre arme secrète pour combattre les changements climatiques

Retracer la mystérieuse provenance de la malaria nous emmène dans un voyage tortueux depuis l’apparition des insectes jusqu’à la production de l’ambre dans d’anciennes forêts tropicales, en passant par la mort des dinosaures.

En termes purement humains, ce voyage est important parce que 214 millions de personnes ont contracté la maladie en 2015, une condition qui s’accompagne habituellement de fortes fièvres, de vomissements et de plusieurs semaines de léthargie.

Plus de 400 000 de ces malades sont morts, principalement en Afrique, et même si le taux de mortalité associé au paludisme a diminué au cours des dernières années, il n’en reste pas moins que 3 milliards de personnes sont menacées par une affection contre laquelle il n’existe pas d’immunité naturelle.

L’Organisation mondiale de la santé a réaffirmé récemment son objectif d’éliminer la malaria — une tâche qui sera manifestement facilitée si nous découvrons l’origine de la maladie.

C’est ici qu’intervient le travail fascinant du paléoentomologiste George Poinar Jr, de l’Université d’État d’Oregon. Poinar occupe une place dans notre bagage culturel comme l’archétype des savants de Jurassic Park de Steven Spielberg, qui clonent des dinosaures après en avoir récupéré l’ADN de l’estomac de moustiques conservés dans l’ambre.

Poinar a consacré sa vie à étudier l’ambre, non parce qu’il essaie de cloner des vélociraptors, mais plutôt pour recréer les forêts tropicales où ils vivaient. C’est une tâche complexe parce que les écosystèmes tropicaux humides tendent à se décomposer plutôt qu’à se conserver assez longtemps pour produire des fossiles. C’est pour cette raison que Poinar et ses homologues mènent leurs recherches du côté des insectes emprisonnés dans l’ambre, la résine fossilisée d’arbres tropicaux.

En premier lieu, les insectes dans l’ambre sont généralement conservés entiers, et non pas écrasés comme la plupart des fossiles entre des couches sédimentaires. Leur conservation permet souvent de visualiser une riche iridescence dans de subtils motifs. Mieux encore, la résine a souvent capturé simultanément d’autres créatures, ce qui nous fournit l’instantané d’un écosystème dans une goutte d’ambre.

Les recherches de Poinar soulèvent la controverse depuis des années. Il a découvert la première trace fossile de la malaria moderne dans un morceau d’ambre en provenance de la République dominicaine, dont l’âge est estimé entre 15 et 20 millions d’années.

En soi, cette découverte ébranlait le domaine. Les chercheurs discutaient depuis longtemps des origines de la malaria, que certains faisaient remonter à seulement 15 000 ans. Les premières infections documentées se seraient produites en Chine en 2700 ans avant J.-C. La fièvre des marais aurait pu contribuer à la chute de l’Empire romain. La découverte de Poinar reporte donc l’apparition de la maladie à une époque bien antérieure à ce que supposait la tradition.

Les dernières découvertes de Poinar, publiées dans la revue American Entomologist en 2016, la font remonter à encore beaucoup plus loin. Dans de l’ambre vieux de 100 millions d’années, il a trouvé des brûlots (des moucherons piqueurs) qui portaient des ancêtres du protozoaire unicellulaire parasite qui cause la maladie aujourd’hui.

Son hypothèse veut que la malaria moderne tienne son origine de cette époque. Tout s’articule autour du moucheron. Les protozoaires ne peuvent se reproduire sexuellement qu’à l’intérieur d’un insecte. Les insectes infectés se nourrissent du sang d’une créature vertébrée, diffusant les protozoaires paludéens chez de nouvelles victimes. L’insecte est le pivot du cycle de vie de l’agent infectieux.

Mais c’est ici que se pose le problème pour les paléontologistes dans leur quête des origines de la malaria. Ils n’ont pas réussi à décider quand les insectes sont apparus sur la planète. Dans une critique de livre parue il y a quelques années, Poinar raconte l’histoire d’un scientifique devenu tellement confus quant à la date d’apparition des insectes qu’il est allé consulter un médium pour obtenir une réponse.

Arrive le brûlot de Poinar et ses protozoaires mortels. Le chercheur croit que, parmi ses premières victimes reptiles d’il y a 100 millions d’années, se trouvaient probablement des dinosauriens. Il est possible que des espèces entières de sauriens aient été infectées et affaiblies par la propagation de la maladie. En fait, la malaria pourrait avoir contribué à l’extinction globale des dinosaures.

Un corollaire de l’hypothèse est que les insectes, les parasites unicellulaires et la contamination des vertébrés pourraient être apparus sur Terre à peu près à la même époque, les uns servant de vecteurs aux autres.

Au fil des ères géologiques, les protozoaires originaux du paludisme ont évolué pour devenir les diverses souches du Plasmodium qui causent la maladie aujourd’hui; l’évolution des insectes a produit les moustiques du genre Anophèle qui constituent les principaux vecteurs de la malaria chez les humains. Effectivement, il faut parler d’une coévolution sur de très longues périodes de temps et parmi de multiples espèces qui a permis à la malaria de devenir le fléau qui afflige l’humanité depuis plusieurs millénaires.

C’est une leçon de choses en matière de malchance. Il est possible que le fléau de la malaria ait été en jeu depuis des millions d’années, orientant l’évolution de manière silencieuse, invisible, jusqu’à aujourd’hui incompréhensible, déterminant par une seule piqûre d’insecte quelles espèces vivront et quelles disparaîtront.

Facebook Twitter Wordpress Youtube Instagram Pinterest
CWF

À notre sujet

  • Pour faire un don
  • Pour nous joindre
  • Espace sympathisants
  • Commandite d'entreprise
  • Subventions
  • Conseil d’administration
  • Fondation
  • Emplois
  • Rapports
  • Accessibilité
  • Politique de confidentialité et conditions d’utilisation

Ce que nous faisons

  • Espèces en péril et biodiversité
  • Lacs et cours d’eau
  • Côtes et océans
  • Forêts et champs
  • Éducation et initiative
  • Le contact avec la faune

Nos projets

  • L'agriculture et la faune
  • Anguilles d'Amérique
  • L'aquaculture
  • Baleines noir de l'Atlantique
  • Bioblitz
  • Chauves-souris
  • Les club nature pour les familles
  • Club de photographie
  • Corps de conservation canadien
  • Des rivières aux océans
  • Éducation-nature
  • Espaces de vie
  • #Faislepourlafaune
  • Géocachette
  • Grand camping canadien
  • Jardinage pour la faune
  • Mère Oie
  • Monarques
  • Nature sportive
  • Les obstacles
  • Passage du poisson
  • Passion pour les oiseaux
  • Plastiques dans nos eaux
  • Pollinisateurs
  • Prix de la conservation
  • Renouons avec la nature
  • Saumon
  • Sors dehors
  • Sous zéro
  • Tortues d'eau douce

Nouvelles et articles

  • De nouveau
  • Blogues
  • Bulletins
  • Communiqués
  • Magazine

Ressources

  • Pour les jeunes
  • Pour les enseignants et les moniteurs
  • Encyclopédies
  • Événements
  • Pour entreprendre des projets par vous-même
  • Imprimés
  • À télécharger

Partenaires

  • Alliance canadienne des réseaux d'urgences pour les mammifères marins
  • Corps de conservation canadien
  • Fondation
  • Habitat aquatique Canada
  • iNaturalist.ca
  • La faune et flore du pays
English - Home

©Fédération canadienne de la faune, 2021. Tous droits réservés.

# 10686 8755 RR0001