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01 Jan 2016
Par Alanna Mitchell

Article image with illustration of moss piglets

On les appelle « oursonnets d’eau » ou encore, en anglais, « cochonnets des mousses ». Mais, détrompez- vous, vous ne trouverez pas leur peluche au magasin de jouets. Leur nom scientifique est « tardigrades », et on en connaît plus d’un millier d’espèces, adaptées aux conditions les plus difficiles de la planète.

En règle générale, l’évolution n’est pas extravagante. Des créatures évoluent vers de nouvelles espèces ou sous-espèces parce qu’elles ont besoin de capacités nouvelles pour faire face aux changements de leur environnement. C’est en comprenant ce fait fondamental que le globe-trotter naturaliste Charles Darwin a élaboré sa théorie de l’évolution. Il a constaté que les tortues géantes des îles Galapagos affichaient deux types différents de carapaces selon l’île sur laquelle elles habitaient. Certaines en forme de selle, d’autres en forme de dôme.

Les selles permettent aux tortues qui vivent sur des îles avec des plantes de grande taille d’étirer leur cou pour se nourrir. Les tortues à carapace en dôme vivent sur des îles où les plantes sont de petite taille, de sorte qu’elles n’ont pas besoin d’étirer le cou.

Le fait intéressant est que l’évolution permet à une créature de se transformer juste ce qu’il faut.

Maintenant, considérez l’incroyable prodigalité évolutionnaire du groupe ancien de 1 200 espèces connu comme les « tardigrades » ou oursonnets d’eau. Il s’agit d’animaux microscopiques complexes qui ressemblent à des bonshommes Michelin particulièrement boursoufflés, pourvus de huit courtes pattes terminées par des pinces. Les racines latines qui composent le terme « tardigrade » signifient simplement « qui marche lentement ». Parent des arthropodes, leur embranchement est vieux d’un demi-milliard d’années. Ils prospèrent partout sur les sept continents et dans chaque habitat connu sur terre — du sommet des montagnes aux profondeurs des océans, des déserts gelés de l’Antarctique aux bouilloires des sources volcaniques.

Mais ils vivent surtout dans les mousses et les lichens, raison pour laquelle les anglophones leur ont ajouté le nom de « cochonnet des mousses » (moss piglet).

Ces appellations plutôt mal choisies cadrent mal avec les pouvoirs extraordinaires de ces créatures. Et ces superpouvoirs ont engendré une explosion d’intérêt scientifique récent, alors que les chercheurs essaient de comprendre non seulement de quoi sont capables les tardigrades, mais aussi pourquoi et comment.

Leur capacité la plus remarquable consiste à suspendre leur métabolisme jusqu’à un arrêt presque complet. Les scientifiques parlent d’un état de « Belle au bois dormant » ou plus volontiers de « cryptobiose » et les oursonnets peuvent se réfugier dans cet état à n’importe quel moment de leur vie. Ils y parviennent en expulsant presque 97 % de l’eau de leur petit corps, en ralentissant leur métabolisme à presque rien et en s’enveloppant d’un cocon appelé « tun » en anglais.

Quand ils reprennent contact avec le milieu aquatique, ils reviennent rapidement à la vie. Ils peuvent demeurer jusqu’à 10 ans et plus en état de cryptobiose. On a documenté des tardigrades revenant à la vie après plus de 100 ans de suspension de leur métabolisme, agitant joyeusement leurs petites pattes pour marquer leur bonheur!

Mais ce n’est qu’un début. Pour tester les limites de la Belle au bois dormant, les chercheurs ont conçu des expériences plus sadiques les unes que les autres. Dans les années 1920, le moine bénédictin allemand Gilbert Rahm a soumis des tuns à la température de 151° C. Aussitôt réhydratés, les oursonnets ont repris leur joyeux ballet aquatique.

Le cruel ecclésiastique les a ensuite plongés dans un bain d’hélium liquide à moins 272° C. Pas de problème pour les marcheurs lents. Au cours des décennies suivantes, on a multiplié les expériences et les conditions extrêmes. Rayons X? Du gâteau. Produits chimiques toxiques? Amenez-en! Congélation pendant un mois, puis collision avec un cylindre de nylon tiré à 20 000 km/h? Toujours vivants!

Même quand on les a exposés au vide intersidéral avec ses radiations cosmiques mortelles, les oursonnets n’ont pas bronché. (Les scientifiques allemands et suédois derrière une expérience menée en 2007 ont appelé leur expédition le projet TARDIS en référence à une machine à voyager dans le temps en forme de cabine téléphonique bleue apparue dans la série de science-fiction britannique Dr. Who.)

Ainsi, les tardigrades sont résilients, très résilients. Mais on ne comprend pas encore vraiment comment ils y parviennent. Certaines expériences suggèrent que les tardigrades ont un système magnifiquement efficace pour la réparation de leur ADN dans chaque cellule. Quand ils subissent un dommage, ils le réparent immédiatement.

L’autre question obsédante est : pourquoi? Quelques mordus suggèrent que les tardigrades sont des extraterrestres. Plus sérieusement, d’autres émettent l’hypothèse que les tardigrades ont développé leurs superpouvoirs dans la mer de Thétis il y a 250 millions d’années quand la Terre n’avait qu’un seul continent.

Si c’est vrai, et s’il est vrai que l’évolution est avant tout élégante mais pas extravagante, est-ce que cela implique que le monde d’il y a 250 millions d’années, alors en proie aux spasmes de la plus grave extinction de tous les temps, connaissait des conditions plus extrêmes que ce que nous supposons? Se peut-il que les humbles tardigrades soient les reliquats d’un monde que nous n’avons pas encore imaginé?

Ou sont-ils la preuve que, de temps en temps, les forces de l’évolution jouent avec nous et mettent de côté leur efficacité caractéristique pour s’adonner plaisamment aux caprices de l’extravagance? a



French magazine cover of Biosphere

Ce supplément se rapporte au magazine Biosphère. Pour plus de renseignements ou pour vous abonner, cliquez ici.

 

 

Biosphère : janvier-février 2016

Le numéro de janvier-février du magazine Biosphère est en kiosque! Ce numéro vous fait découvrir tout ce qu’il y a à savoir sur le puissant colibri, vous fournit le nom des gagnants du concours de photographie...

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