
La vergerette de Philadelphie (Erigeron philadelphicus)
Autres noms : érigéron de Philadelphie, vergerolle de Philadelphie
APPARENTÉES :
Vergerette du Canada (Conyza canadensis), vergerette âcre (E. acris), Erigeron compositus, E. glabellus, E. humilis, E. strigosus
ORIGINE :
indigène
AIRE GÉOGRAPHIQUE :
partout au pays sauf au Nunavut
HABITAT :
pâturages humides souvent inondables, bords de routes, friches, champs
PORT :
droit
TIGES :
de 30 à 100 cm de hauteur
FEUILLES :
lancéolées, de 5 à 15 cm de longueur, duveteuses, alternées
FLEURS :
bouquets de capitules rosés, mauve pâle ou blancs, de 1 à 2,5 cm de diamètre, composés de jusqu’à 400 fleurons formant rayons très fins autour d’un centre jaune, au sommet de la tige; floraison de mai à octobre
FRUITS :
akènes pseudo-graines avec une aigrette de poils blancs
PROPAGATION :
graines, stolons et tiges à la base
ESPÈCES NOURRIES :
les cerfs la broutent, les papillons de jour et de nuit et les abeilles sont attirés par ses fleurs
STATUT :
abondante, non menacée
SI VOUS LA VOYEZ :
si elle pousse là où vous n’en voulez pas, n’hésitez pas à l’arracher, puisqu’elle se propage agressivement.
DIVERS :
la fleur tire son nom anglais (fleabane) du fait qu’on en faisait brûler pour que la fumée éloigne les puces (fleas) et autres insectes. On utilisait une huile tirée des feuilles et des fleurs pour contrôler les saignements.