Classification :
Règne : Animalia Embranchement : Arthropoda Classe : Insecta Ordre : Diptera Famille : Lampyridae
Description :Malgré leur nom anglais, « fireflies », ces insectes ne sont pas des mouches, mais des coléoptères. Il y a 29 espèces de lucioles considérées comme indigènes au Canada, mais il reste beaucoup à découvrir au sujet de ce groupe d'insectes, et notamment de ses diverses espèces.
Les lucioles ont un corps allongé et leur tête comporte un « pronotum », une couverture qui les protège sur le dessus, bien que l'on puisse voir leurs têtes de côté. Leur paire d'ailes supérieures est dure et, en plus de voler, leur sert de protection, comme c'est aussi le cas pour les coccinelles, qui appartiennent à la même famille de coléoptères.
Leur forme larvaire, ou immature, ressemble à un ver ou à un mille-pattes. Certaines larves vivent sur terre (terrestres), tandis que d'autres vivent dans l'eau (aquatiques), et d'autres encore sont semi-aquatiques.
Espèces semblables : Les podises épineux (Cantharidae) ont une apparence similaire, mais ne sont pas dotés d'une couverture protectrice. Les taupins (Elateridae) ont des corps durs, tandis que les Lycus trabeatus (Lycidae) comportent de petites marques surélevées le long de leurs ailes antérieures, contrairement aux lucioles, qui ont des ailes lisses.
Galerie de photos : Veuillez noter que l’identification des espèces apparaissant dans ces photos prises par les membres du Club de photographie de la FCF n’a pas été vérifiée. |
Habitat : Cherchez les lucioles le soir dans des zones boisées et humides, ou à proximité de celles-ci. On peut également les trouver dans des zones ouvertes entourées d'un habitat d'arbres et de hautes herbes, comme des jardins, des petits champs et des cimetières.
Alimentation : Les lucioles, juvéniles et adultes, se nourrissent d'escargots, de limaces, de vers et d'insectes à corps mou, et aussi de larves d'autres insectes comme les moustiques. Certains adultes ne se nourrissent pas, tandis que d'autres s'alimentent de pollen et/ou de nectar et sont donc considérés comme des pollinisateurs.
Comportement :
La plupart des lucioles qui clignotent le font après le crépuscule. Certaines le font pendant la journée, mais ce sont celles qui ont tendance à vivre dans des lieux plus sombres, comme des bois et des forêts.
Une réaction chimique déclenche une lumière jaunâtre (bioluminescence) dans le bas de l'abdomen. L'objectif est de communiquer et d'attirer un partenaire. On pense que la plupart des espèces, sinon toutes, ont leur propre modèle de clignotement. En fait, on sait que les femelles de certaines espèces imitent le modèle d'autres espèces de lucioles afin d'attirer leurs mâles et de les manger. Bien que le fait d'attirer l'attention sur elles-mêmes puisse s'avérer dangereux, les lucioles contiennent un produit chimique qui leur donne un mauvais goût, même aux stades juvéniles. La lumière rappelle ainsi aux prédateurs qui les ont goûtées dans le passé de les éviter.
Certaines lucioles ne clignotent pas pour communiquer. Au lieu de cela, elles utilisent des phéromones, un produit chimique employé par de nombreux animaux dans ce même but.
Les lucioles pondent des œufs en automne, lesquels se transforment en larves qui demeurent sous terre (ou sous l'écorce des arbres) tout l'hiver. On pense que beaucoup s'illuminent au stade juvénile aussi.
On pense que les effectifs des lucioles sont en déclin, probablement en raison de la perte de leur habitat et de l'utilisation de pesticides. Certains spéculent que la pollution lumineuse excessive pourrait également être une cause.
Mais certaines lucioles sont encore récoltées dans la nature et vendues à des entreprises qui en extraient un composant appelé luciférase. La plupart des entreprises utilisent maintenant la version synthétique, qui est disponible depuis de nombreuses années et est censée fonctionner tout aussi bien.
Pour aider ces animaux remarquables, jardinez de manière aussi sécuritaire que possible, en évitant les pesticides. Vous aiderez, par la même occasion, les oiseaux chanteurs, les colibris et d'autres animaux qui ont besoin d'insectes pour se nourrir. Vous contribuerez également à préserver la propreté et la sécurité de notre eau à long terme.
Envisagez d'ajouter un élément d'eau sans poissons. Incluez beaucoup de végétation aquatique et semi-aquatique pour leur fournir des lieux où vivre et grandir. Dans la mesure du possible, évitez de couper des arbres sur votre propriété et incluez des zones de hautes herbes et d'autres formes de végétation dans un coin de votre jardin.
Éteignez autant de lumières que possible pour faciliter la communication des lucioles quand elles clignotent. Vous aiderez par la même occasion les oiseaux migrateurs qui entrent souvent en collision avec les bâtiments, bien que les plus grands coupables soient généralement les immeubles élevés des villes. De nombreux gestionnaires de bâtiments, communautés et propriétaires sont plus conscients de la nécessité de réaliser des économies sur leur facture d'électricité, ainsi que des impacts de la pollution lumineuse qui, notamment, restreint la possibilité d'observer les étoiles – une autre merveilleuse activité estivale.
Plus d'information sur cette espèce :
Pour en savoir plus au sujet de cette espèce :
https://cjai.biologicalsurvey.ca/lmb_16/lmb_16.pdf
http://eol.org/pages/7487/details
https://www.scientificamerican.com/article/how-and-why-do-fireflies/