Par Kerry Banks
Les coyotes sortent de l’ombre et s’aventurent de manière de plus en plus audacieuse dans les environnements urbains. Il est temps de les comprendre au-delà des mythes et des clichés.
Il est 23 heures par une chaude nuit d’août à Vancouver, je suis assis sur le balcon d’en avant quand je les aperçois qui s’approchent sur ma gauche — deux coyotes qui remontent la rue sur les deux trottoirs opposés, glissant silencieusement dans la lueur ambrée des lampes au sodium.
Il est bien possible que d’autres gens soient encore éveillés, mais ces deux coyotes ne montrent aucune inquiétude. Ils passent devant moi, trottant en parallèle, les oreilles levées et la queue abaissée. Ils ne semblent pas s’apercevoir de ma présence, alors je tousse et celui qui est plus près de moi tourne nonchalamment la tête et me regarde, sans changer son trot. Au coin de la rue, il s’arrête tandis que l’autre tourne brusquement à droite et traverse la chaussée pour venir le rejoindre. Puis ils poursuivent leur tournée coordonnée du voisinage.
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