
Vous croyez que vos modestes initiatives pour vivre de manière plus écologique ne changent rien? Pensez-y encore. Un rapport publié en juin dernier par le Programme des Nations Unies pour l’environnement — intitulé « Integrated Assessment of Black Carbon and Tropospheric Ozone » (Évaluation intégrée du carbone noir et de l’ozone troposphérique, non traduit) — énonce qu’un certain nombre de mesures simples destinées à réduire le smog et les émissions de suie pourraient contribuer à limiter les augmentations de température projetées à l’échelle planétaire pour l’avenir à deux degrés Celsius ou moins.
L’étude s’intéresse à neuf mesures destinées à réduire le carbone noir (un composant majeur de la suie émise par les automobiles, les poêles à bois résidentiels, les incendies de forêt et certaines installations industrielles) et à sept mesures susceptibles de réduire les émissions de méthane. Ces mesures visent avant tout les secteurs de l’industrie, de la gestion des déchets, du transport et de l’agriculture. Il existe toutefois trois gestes de prévention que peuvent faire les simples citoyens canadiens : recycler et composter autant de déchets biodégradables que possible, remplacer les vieux véhicules à fortes émissions et remplacer les poêles à bois par des poêles à granules et des chaudières pour combustibles de bois recyclé ou de déchets de scierie.
Le rapport conclut que des gestes comme ceux-là peuvent avoir des impacts immédiats. Pourquoi? Contrairement au gaz carbonique (CO2) qui peut perdurer dans l’atmosphère pour des siècles, des émissions comme le carbone noir ne persistent que quelques jours ou semaines.
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