R. Ce serait certainement un moment éprouvant pour les nerfs. Diverses raisons expliquent le caractère attrayant que peuvent avoir des routes pour des orignaux. Au printemps et en été, des orignaux fréquentent les bords de routes pour échapper dans une certaine mesure aux insectes et également pour se nourrir de plantes. À l’arrivée de l’hiver, ils mangent du sel de voirie sur le bord des routes et ils se déplacent sur des routes pour éviter de marcher dans des étendues de neige épaisse.
Cela étant dit, en cas de collision, il est clair qu’avec leur poids qui peut atteindre 1200 livres et leur hauteur qui peut atteindre 1,8 mètre les orignaux peuvent causer des dommages aux véhicules et des blessures graves. Ils sont imprévisibles. Si vous voyez un orignal qui se tient sur le bord de la route, ne supposez pas qu’il y restera; il pourrait tout aussi bien se précipiter devant votre véhicule.
Pour réduire le risque de collision avec un orignal, la vigilance constitue le plus grand atout. Surveillez la route, des deux côtés, surtout dans les zones indiquées par des panneaux d’avertissement, et ralentissez. Il y a davantage d’accidents au crépuscule et à l’aube; ayez donc soin de rouler en pleins phares lorsque vous le pouvez.
Et si vous voyez un orignal? Pour cette question, j’ai dû consulter le Wildlife Collision Prevention Program. Si vous vous trouvez dans une situation où il faut choisir entre faire un écart pour esquiver un orignal ou bien entrer en collision avec lui, le WCPP dit d’envisager l’écart. Si vous n’avez pas suffisamment de temps pour faire un écart ou bien si cela présente un danger, et si la collision est ainsi inévitable, baissez-vous le plus possible sur votre siège, même sous le tableau de bord si vous le pouvez. Il n’est pas rare que des orignaux écrasent complètement le toit d’un véhicule lors d’une collision.
Et ne vous fiez pas à des sifflets ou à des réflecteurs pour éloigner les animaux. J’ai lu que divers tests n’ont pu démontrer leur efficacité.