Par une journée ensoleillée, de gros bourdons s’activent autour de vos rosiers préférés. Les sureaux, les nerpruns et les mûriers ont déjà des fruits dont nombre d’oiseaux se servent pour nourrir leurs petits qui ont sans cesse faim. Pour la plupart des oiseaux granivores, c’est l’abondance des insectes que leurs petits digèrent facilement qui est intéressante à cet égard. La lobélie cardinale porte des fleurs rouges qui font le bonheur des colibris; les fleurs éclatantes des oponces vous surprennent. Les cimicaires à grappes ajoutent texture, forme et élégance à votre jardin, tandis que les framboisiers sauvages impressionnent les passants. À la tombée du soir, un chœur mêlant le mugissement des ouaouarons au coassement des grenouilles vertes et des rainettes vous retient dehors un petit peu plus longtemps, même si les moustiques commencent à vous achaler. Vous apercevez une sérotine brune qui voltige pour se nourrir, et vous vous réjouissez soudainement d’avoir installé des nichoirs à chauves-souris quelques semaines plus tôt. Voici ce qu’il est utile de faire ensuite :
Travaux d’utilité faunique
- Continuer à mettre de l’eau à la disposition des oiseaux, des amphibiens et des insectes.
- Aménager une crapaudière dans un endroit ombragé.
- Nettoyer les mangeoires à colibris et changer le nectar souvent par temps très chaud. De jolies plantes indigènes peuvent être ajoutées au jardin pour y attirer ces oiseaux.
- Accorder un sursis aux intrus qui se sont installés chez vous, jusqu’à ce que leurs petits soient autonomes.
Travaux d’ordre général
- Examiner régulièrement les plantes pour détecter les signes d’infestation par les insectes ou de maladie et pouvoir prendre rapidement les mesures éventuellement nécessaires.
- Enlever les fleurs fanées de certaines plantes, par exemple les géraniums maculés, les coréopsis et les monardes, afin de favoriser une seconde floraison. Cela doit être fait sans tarder pour permettre une seconde floraison qui laissera aux oiseaux des graines dont ils pourront se nourrir pendant l’hiver.
- Pailler certaines plantes pour que l’humidité se conserve pendant les mois secs de l’été. On peut couvrir le sol entre les plantes, mais il convient de laisser un espace d’aération autour des tiges et du centre des plantes.
- Couper le gazon à une hauteur de cinq à sept centimètres afin qu’il résiste mieux aux périodes de sécheresse et que les mauvaises herbes ne l’envahissent pas.
- Si le jardin est arrosé avec des asperseurs, il est préférable de les faire fonctionner le matin pour éviter une trop grande déperdition d’eau par évaporation. En outre, les feuillages qui passent la nuit mouillés sont davantage vulnérables au mildiou, aux champignons et aux maladies.
- Arroser au niveau du sol pour réduire les possibilités d’apparition de maladies.
- Ramasser les feuilles tavelées tombées des pommiers ou des pommetiers et les jeter; ne pas les ajouter au compost. Les feuilles atteintes de la tavelure peuvent entraîner des problèmes supplémentaires l’année suivante si on les laisse au sol.
Plantation et émondage
- Éviter de déplacer des plantes pendant les chaleurs de l’été. Marquer les plantes qu’il faut séparer ou déplacer afin de les retrouver lorsque le temps automnal plus frais sera arrivé. S’il est nécessaire de les déplacer, il faut bien les arroser, et souvent; si cela est possible, improviser une tente qui offrira de l’ombre à ces plantes.
- Émonder les érables et les bouleaux, dont la sève coule au début du printemps.
- Au besoin, émonder les arbustes à floraison printanière tout de suite après la fin de leur période de floraison.